1929

William Karel
  • 2009
  • 103 min
  • France
  • ROCHE PRODUCTIONS, ARTE FRANCE

Le 24 octobre 1929, la bourse américaine vit un crash dévastateur. Historiens, éco- nomistes et archives racontent l’avant et l’après, les sources et les conséquences de la crise de 1929. De l’inconscience capita- liste des années 20 au New Deal en passant par la Deuxième Guerre mondiale et jusqu’à ses résonances actuelles.

  • Samedi 6 avril à 14h00 Alès (en présence de William Karel, Réalisateur)

Album(s) d’Auschwitz

William Karel et Blanche Finger
  • 2012
  • 79 min
  • France
  • Flach Film Production

Histoires croisées de deux albums de photo- graphies prises au cours du même mois de mai 1944, celui de Lili Jacob, jeune juive rescapée, et celui de Karl Höcker, officier SS. Ce film donne à voir simultanément, dans l’impensable quotidien d’Auschwitz, ceux qui furent les victimes et ceux qui furent les bourreaux.

  • Vendredi 5 avril à 14h00 Alès (en présence de William Karel, Réalisateur)

Amal

Mohamed Siam
  • 2017
  • 83 min
  • Égypte, Liban, Allemagne, France, Norvège, Danemark, Qatar
  • Abbout Productions, ArtKhana, Andolfi, Barentsfilm As, Good Company Pictures, Shortcuts Productions

Amal est une chipie : elle souffle les bougies des autres, tient tête à des policiers en manifestation, elle fume si elle veut, elle grandit si elle veut. Elle se cherche. Si être une femme dans une Égypte post-révolutionnaire signifie renoncer à sa liberté, alors à quoi bon ?

  • Samedi 23 mars à 14h30 Ganges (en présence de Jacques Pelissier, Distributeur)
  • Dimanche 24 mars à 21h00 Saint Jean du Gard (en présence de Jacques Pelissier, Distributeur)

Atelier de conversation

Bernhard Braunstein
  • 2017
  • 70 min
  • Autriche, France
  • Schaller 08, Supersonicglide

Dans l’une des plus grandes bibliothèques (la BPI) de la ville de Paris, des gens venus des quatre coins du monde se retrouvent chaque semaine pour pratiquer le français à l'"Atelier de conversation". Des réfugiés de guerre et des personnes chassées de leur pays par des persécutions politiques côtoient des hommes d`affaires et des étudiants sans souci. Pour différents qu'ils soient, les participants partagent un objectif commun : ils se débattent avec une nouvelle langue

  • Vendredi 1er juin à 18h30 Le Pont-de-Montvert (en présence de Sarah Limorté, Réalisatrice, et Raymond Macherel, Distributeur)

BRAGUINO

Clément Cogitore
  • 2017
  • 49 min
  • France, Finlande
  • Bluebird distribution

Braguino est un voyage photographique et filmique à la recherche d’une « communauté impossible », recluse au cœur de la forêt en Sibérie.
Au milieu du village : une barrière sépare les Braguine et les Kiline. Vivant recluses en autarcie au bout du monde, les deux familles se sont brouillées, se haïssent et refusent depuis plusieurs années de se parler. Entre la peur des bêtes sauvages, du feu qui détruit tout, et la joie offerte par l’immensité de la forêt et de ses ressources, enfants et adultes tentent tant bien que mal de vivre ensemble : un projet politique à l’épreuve de la taïga.

  • Vendredi 30 novembre à 18h00 Lasalle (en présence de Saïda Kasmi, Distributrice du film Braguino)

Bernadette Lafont, et Dieu créa la femme libre

Esther Hoffenberg
  • 2016
  • 66 min
  • France
  • Arte France, Lapsus, Institut national de l'audiovisuel

Une traversée en compagnie de Bernadette Lafont, l’actrice la plus atypique du cinéma français. De la pin-up nature, modèle de liberté sexuelle révélée par la Nouvelle Vague à la mamie dealeuse du film Paulette en passant par La fiancée du pirate et Les Stances à Sophie, rôles emblématiques du féminisme joyeux des années soixante-dix, le film balaie sa vie et son parcours artistique étourdissant. Ses amis proches, Bulle Ogier et Jean-Pierre Kalfon, évoquent leur complicité artistique et humaine. Tout au long du film, c’est Bernadette Lafont, elle-même, par sa voix inimitable d’actrice de caractère, qui tisse sa vie de cinéma, marquée du sceau de l’insolence, du courage, et de la liberté.

(pour séance Aigoual : salle du foyer de Camprieu)

  • Vendredi 8 novembre à 18h00 Lasalle (en présence de Esther Hoffenberg, Réalisatrice)
  • Samedi 9 novembre à 18h00 Aigoual (en présence de Esther Hoffenberg, Réalisatrice)
  • Dimanche 10 novembre à 17h00 Le Pont-de-Montvert (en présence de Esther Hoffenberg, Réalisatrice)

Chris the Swiss

Anja Kofmel
  • 2018
  • 85 min
  • Suisse, Croatie, Allemagne, Finlande
  • Dschoint Ventschr Filmproduktion, Ma.Ja.De Filmproduktion, Nukleus Film, IV Films

Croatie, janvier 1992. En plein conflit yougoslave, Chris, jeune journaliste suisse, est retrouvé assassiné dans de mystérieuses circonstances.  Une enquête fouillée et un récit haletant associant de façon originale documentaire et animation qui porte un regard neuf sur un conflit récent.

(Semaine de la critique, Festival de Cannes, 2018)

  • Samedi 17 novembre à 21h00 Vialas (en présence de Sophie Mazas, Avocate, Présidente de la Ligue des Droits de l’Homme de Montpellier - Avec la participation de CTA Cévennes Terre d’Accueil et de Welcome, associations locales d’aide aux migrants.)

Chris the Swiss

Anja Kofmel
  • 2018
  • 90 min
  • Suisse, Croatie, Allemagne, Finlande
  • Urban Distribution International

Croatie, janvier 1992. En plein conflit yougoslave, Chris, jeune journaliste suisse, est retrouvé assassiné dans de mystérieuses circonstances. Il était vêtu de l'uniforme d'une milice étrangère. Anja Kofmel était sa cousine. Petite, elle admirait ce jeune homme ténébreux. Devenue adulte, elle décide d'enquêter pour découvrir ce qui s'est passé et comprendre l'implication réelle de Chris dans un conflit manipulé par des intérêts souvent inavoués.

  • Vendredi 30 novembre à 18h00 Lasalle (en présence de Saïda Kasmi, Distributrice du film Braguino)

Cielo

Alison McAlpine
  • 2017
  • 78 min
  • Québec, Chili
  • Second Sight Pictures, Errante Producciones

Cielo est une rêverie cinématographique sur l’immense beauté du ciel nocturne dans le désert d’Atacama, au Chili, l’une des régions du monde les plus propices à l’exploration et à la contemplation de sa splendeur. La remarquable œuvre documentaire de la cinéaste Alison McAlpine navigue entre science et spiritualité, terres arides, rivages désertiques et luxuriance des galaxies, repoussant d’autant les limites de l’imaginaire terrien. Les chasseurs d’exoplanètes qui œuvrent au sein des observatoires astronomiques d’Atacama et les habitants du désert qui tirent leur subsistance de la terre et de la mer partageant avec nous leurs visions des étoiles et des planètes, leurs histoires mythiques et leurs quêtes existentielles avec une ouverture d’esprit remarquable et un sens du merveilleux contagieux. Véritable poème d’amour adressé à la voûte étoilée, Cielo nous transporte dans un lieu calme et silencieux, où nous pouvons méditer sur l’infini et l’inconnu.

  • Samedi 13 octobre à 20h30 Ispagnac (en présence de Guilhem Brouillet, Programmateur)
  • Jeudi 8 novembre à 20h30 Le Vigan (en présence de Guillaume Cannat, Observateur et photographe du ciel)

Dans l'attente

Sarah Limorté
  • 2018
  • 41 min
  • France
  • Ateliers Varan – Université Montpellier3

Dans le village de Lasalle en Cévennes, huit jeunes afghans partagent un hébergement provisoire dans l’attente d’une réponse à leur demande d’asile. Un collectif de bénévoles les accompagne dans leur apprentissage du français et dans les démarches administratives.


Film réalisé dans le cadre du Master 2 réalisation documentaire 2018 Ateliers Varan - Université Paul Valéry Montpellier 3 à Lasalle

Dans l'attente

  • Vendredi 1er juin à 18h30 Le Pont-de-Montvert (en présence de Sarah Limorté, Réalisatrice, et Raymond Macherel, Distributeur)

De chaque instant

Nicolas Philibert
  • 2018
  • 105 min
  • France
  • Archipel 35, Archipel 33, France 3 Cinéma

Chaque année, elles sont des dizaines de milliers à se lancer dans les études qui leur permettront de devenir infirmières. Admises au sein d’un "Institut de Formation en Soins Infirmiers", elles vont partager leur temps entre cours théoriques, exercices pratiques et stages sur le terrain. Un parcours intense et difficile, au cours duquel elles devront acquérir un grand nombre de connaissances, maîtriser de nombreux gestes techniques et se préparer à endosser de lourdes responsabilités. Ce film retrace les hauts et les bas d’un apprentissage qui va les confronter très tôt, souvent très jeunes, à la fragilité humaine, à la souffrance, la maladie, et aux fêlures des âmes et des corps.

Dans le cadre du festival Best of Doc #1 - Une semaine pour fêter le cinéma documentaire en salle (au sein du Mois du documentaire)

En partenariat avec Documentaire sur grand écran et la Cinémathèque du documentaire

  • Jeudi 21 novembre à 20h30 Ganges

Derniers jours à Shibati

Hendrick Dusollier
  • 2017
  • 60 min
  • France
  • StudioHdk Productions, Maria Roche Productions, Les Films d'ici

Shibati, le dernier vieux quartier de la plus grande ville de Chine Chongqing, est sur le point de disparaître. Zhou Hong, le petit prince des ruelles animées du quartier, et Mme Xue Lian, l`extraordinaire marraine des travailleurs migrants, vivent depuis toujours à Shibati. Ils doivent partir vers l’une des milliers de tours anonymes de la banlieue lointaine.

Dans le cadre du festival Best of Doc #1 - Une semaine pour fêter le cinéma documentaire en salle (au sein du Mois du documentaire)

En partenariat avec Documentaire sur grand écran et la Cinémathèque du documentaire

  • Lundi 25 novembre à 20h30 Ganges

Deux portraits XL d'Alain Cavalier : Jacquotte et Daniel

Alain Cavalier
  • 2018
  • 100 min
  • France
  • Camera One Télévision

Vient Jacquotte qui ne peut se décider à bouger d’un iota les souvenirs amassés dans la maison familiale. Cavalier la suit sur 10 ans. La poussière s’accumule, le papier peint se décolle et la perspective de travaux de rénovation angoisse l’intéressée qui, impuissante ; décide de tout stocker au grenier.
Daniel Isoppo, lui est un cinéaste vieux garçon, rempli de TOC qui vit dans sa garçonnière entre ses manies pour surmonter ses angoisses et sa passion pour les jeux de grattage.

Tarif spécial : 5€ pour la séance / 11,5€ pour les 3 séances Portraits XL

  • Vendredi 22 novembre à 20h30 Ganges

Double jeu : Les coulisses de l'exploit : "L'empire de la Perfection" de Julien Faraut / 2 films de Werner Herzog

Julien Faraut / Werner Herzog
  • 2018
  • 240 min
  • France
  • Documentaire sur Grand Ecran

LES COULISSES DE L’EXPLOIT LE SPORT N’EST PAS QU’UN TERRAIN DE COMPÉTITION AVEC L’AUTRE, IL EST AUSSI UN TERRAIN DE CONFRONTATION AVEC SOI-MÊME, SES LIMITES, SES DÉPASSEMENTS. C’EST SUR CE TERRAIN QUE JULIEN FARAUT ET WERNER HERZOG ONT RENCONTRÉ LES HÉROS DE LEURS FILMS, JOHN McENROE, WALTER STEINER, REINHOLD MESSNER. (Documentaire Sur Grand Ecran)

Première partie :
L’EMPIRE DE LA PERFECTION Un film de JULIEN FARAUT
France, Couleur, 2018, 90 minutes Production UFO PRODUCTION Distribution UFO DISTRIBUTION
PRIX DU PUBLIC
Festival de Berlin Forum 2018
Cinéma du Réel 2018

Le cinéma ment, pas le sport... Au « Ce portrait déconstruit de John McEnroe aborde Herzog accompagne Walter Steiner sur Reinhold Messner est une légende de
début des années 80, le tennisman
John McEnroe est copié dans toutes les écoles, étudié sous toutes les coutures, filmé sous tous les angles. Roland Garros 84 : il a tutoyé la perfection, et pourtant...

Ce portrait déconstruit de John McEnroe aborde l’univers du tennis par un angle méconnu et drolatique : le film d’instruction, qui fait « bel et bien partie de l’histoire du cinéma », comme le précise Mathieu Amalric en voix-off. Gil de Kermadec, directeur
national technique du tennis pendant des décennies,
lui a donné ses lettres de noblesse. À ce pionnier,
Julien Faraut emprunte des images mais aussi un glissement thématique : parti d’une recherche de gestes suffisamment génériques pour être élevés en méthode dans ses films didactiques, Kermadec fait le choix en 1977 de se tourner vers des portraits de joueurs. Dès lors, c’est la singularité du geste qui compte. C’est à cette époque que le critique de cinéma Serge Daney écrit ses textes les plus brillants sur le tennis et que McEnroe émerge sur la scène mondiale. En montant
de passionnants rushes 16 mm filmés au tournoi de Roland-Garros, Julien Faraut triture le documentaire.
« C’est l’avantage de la terre battue, écrivait Daney : elle crée de la fiction. » McEnroe, connu pour ses colères, étonne par sa capacité à continuer à penser stratégiquement lors d’une partie. À pas feutrés, c’est une enquête sur le perfectionnisme qui s’esquisse – son enfer (« l’empire » au sens d’emprise), la lutte avec soi-même qu’il impose et la dramaturgie complexe qu’il instaure, bien au-delà du cirque médiatique ».
Charlotte Garson Cinéma du Réel - 2018

JULIEN FARAUT
Au sein de l’Institut National du Sport (INSEP), Julien Faraut a en charge les archives 16 mm liées au sport, ce qui lui permet de créer des ponts entre le cinéma, le sport et plus largement l’art. Fasciné par les performances des athlètes de haut niveau, Julien Faraut explore dans son travail artistique le caractère exceptionnel de ces êtres humains, à travers le cinéma. Il est l’auteur, entre autres, des films Regard neuf sur Olympia 52, Une seule fois, Paris Jeux t’aime... et de plusieurs expositions.

Deuxième partie :
LA GRANDE EXTASE DU SCULPTEUR SUR BOIS STEINER
de WERNER HERZOG

Allemagne, Couleur, 1973, 47 minutes Production WERNER HERZOG FILMPRODUCTION Distribution POTEMKINE FILMS

Werner Herzog accompagne Walter Steiner sur les quelques jours du championnat 1972 de saut à ski à Planica en Slovénie. Walter Steiner, sculpteur sur bois à ses moments perdus, est une légende de cette discipline. Médaillé d’or à Planica en 72, il n’est cependant pas à la recherche des records, mais juste de l’extase de l’envol

GASHERBRUM LA MONTAGNE LUMINEUSE
de WERNER HERZOG
Allemagne, Couleur, 1985, 45 minutes Production WERNER HERZOG FILMPRODUCTION Distribution POTEMKINE FILMS

Reinhold Messner est une légende de l’alpinisme. En juin 1984, Herzog le suit alors qu’avec son acolyte Hans Kammerlander il se lance dans un nouveau pari : faire l’ascension en une seule expédition de deux des sommets de la chaîne Gasherbrum, situés respectivement à 8068 et 8035 mètres. Messner a déjà fait ces deux ascensions mais les enchaîner ainsi sans retour au camp de base est un exploit inédit...

WERNER HERZOG
Né à Munich en 1942, Werner Herzog réalise son premier long métrage, Signes de vie en 1969. Ce film (Ours d’argent à Berlin) contient des constantes de son œuvre future : un goût pour les extrêmes, les aventuriers mégalomanes. Voir Aguirre, la colère de Dieu en 1972, Fitzcarraldo (1982)... entre autres. Il tournera ensuite nombre de documentaires, dont Grizzly man (2005) ou
La grotte des rêves perdus (2010).

Double jeu : Les coulisses de l'exploit : "L'empire de la Perfection" de Julien Faraut  / 2 films de Werner Herzog

  • Samedi 24 novembre à 14h30 Ganges (en présence de Kees Baker, Historien du documentaire)

En liberté ! - Le Village démocratique de Pourgues

Alexandre Ferrini
  • 2019
  • 76 min
  • France
  • Nausicart

Il fut un temps où nous séparions les hommes et les femmes, les noirs et les blancs. Aujourd’hui nous sommes habitués à vivre séparés les uns des autres en fonction de notre âge, de notre classe sociale, de nos métiers et de nos modes de pensées. Et si nous faisions de la différence et de la diversité notre principale force ? Le village de Pourgues est un laboratoire qui prouve comment nous pouvons cultiver le futur en retrouvant notre place sur Terre et notre humanité. Agriculture, éducation, économie, gouvernance, consommation, santé … dans chacune de ces activités essentielles pour sa survie, l'être humain se doit de se transformer pour transformer villes et campagnes en oasis. Nous avons tous les outils à notre disposition. Il ne reste que l’élan de chacun. N’attendons pas les autres, créons la bascule !

  • Vendredi 15 novembre à 18h00 Saint Jean du Gard (en présence de Alexandre Ferrini, Réalisateur)
  • Samedi 16 novembre à 18h00 Vialas (en présence de Alexandre Ferrini, Réalisateur)

Enseignez à vivre! Edgar Morin et l'éducation innovante

Abraham Ségal
  • 2017
  • 90 min
  • France
  • Films en quête, JHR films

Comment faire en sorte que pédagogie rime avec plaisir de transmettre ? Comment des jeunes exclus du système éducatif, des « décrocheurs », peuvent-ils devenir des êtres créatifs, désireux d’apprendre ? Edgar Morin et le réalisateur trouvent des réponses concrètes en découvrant des expériences vivifiantes, en allant au contact des élèves et des équipes éducatives. Enseignez à vivre ! met en perspective les idées d’Edgar Morin sur une autre éducation possible et des pratiques innovantes dans cinq établissements publics : la créativité et la vitalité des jeunes font écho à la pensée complexe et généreuse du philosophe.

  • Vendredi 21 septembre à 18h00 Mas de Val (en présence de Pauline Roth, Assitante réalisation)
  • Samedi 22 septembre à 20h30 Les Mages (en présence de Pauline Roth, Assitante réalisation)
  • Lundi 1er octobre à 20h00 Montpellier (en présence de Edgar Morin, Auteur et protagoniste principal du film)
  • Jeudi 4 octobre à 20h00 Le Vigan (en présence de Edgar Morin, Auteur et protagoniste principal du film)

Exarcheia, le chant des oiseaux

Nadine Gomez
  • 2018
  • 76 min
  • Québec (Canada)
  • Nadine Gomez

Véritable bastillon anarchiste autogéré, le quartier athénien d’Exarcheia est un lieu de vie mythique qui s'est surtout rendu célèbre dans sa résistance à la dictature grecque dans les années 1970. Ses murs abritent aujourd’hui une grande partie de la contre-culture et sont devenus avec le temps un support d’expression important pour la jeunesse. Sorte de « paradis perdu », Exarcheia est avant tout un refuge, tant pour les Athéniens que pour les migrants.

Armée d’une caméra et d’un micro, et le temps d’une seule nuit, Nadine Gomez se faufile à l’intérieur-même du quartier et part à la rencontre de ses habitants. Vagabondant ainsi, entre coïncidences et effets de mise en scène, la jeune réalisatrice  dresse alors un portrait poétique d’Exarcheia et insuffle au réel un aspect dramatique très fort, replaçant ainsi par la même occasion toute la grandeur du théâtre au cœur d’Athènes.

--> Aigoual - Espérou : à la Maison du Carrefour

--> Ispagnac : à la Salle multimédia

  • Samedi 25 mai à 18h00 Aigoual (en présence de Nadine Gomez, Réalisatrice)
  • Mardi 28 mai à 20h30 Ispagnac (en présence de Nadine Gomez, Réalisatrice)

HECHO EN MEXICO

  • 2018
  • 90 min
  • Mexique
Desde el Fondo de Arturo Pons 2017 fiction 6 minutes Mexique       
'action se déroule   dans le  fond  d ' une piscine, un couple va lutter pour conserver le plus longtemps possible leurs respirations avant de se  séparer.  
Carlos de Juan Carlos Solares Reyes  2018  15 minutes Documentaire  (Guadalajara) Mexique
Carlos m'a montré que la vie est le plus beau cadeau qui puisse exister, que l'amour existe, qu'il vaut la peine d'être ressenti, que les rêves sont la seule chose que nous ayons, nous ne devons jamais y renoncer et c'est pourquoi j'ai décidé de raconter son histoire. 
En las alturas de Omar G Neri 2018 10 minutes Documentaire Mexique / Canada     
Produit par le Lab Kino Room , le documentaire raconte le quotidien des maçons qui travaillent à la construction des bâtiments.
Plomo sediento de Fernando Corona  2017 8 minutes fiction Mexique           
Un etudiant  à velo  se dirige vers  un centre commercial, Là il trouvera quelle sera la cause de sa rédemption.
El muro de Juan Manuel Ramirez documentaire 2017 18 minutos Mexique
Les  légistes analysent  les restes des milliers de migrants qui meurent chaque année dans le désert en essayant de traverser aux États-Unis. À cette réalité s'ajoutent les chasseurs-cueilleurs, Américains armés qui patrouillent la frontière. C'est la crise migratoire que dépeint le documentaire «El muro adentro» réalisé par les étudiants du Centre universitaire d'études cinématographiques de l'UNAM.
No me extrañaras de  Omar Alcalá  2017 13 minutes Fiction Mexique         
Sarah, une femme de 70 ans, vit dans une modeste maison avec  Silvia, sa fille unique, qui souffre d'Alzheimer précoce. Sarah a pris soin de sa fille depuis qu'elle a été diagnostiquée Cependant, la  maladie progresse  et comme Sarah n'est plus très jeune, elle doit prendre une decisión.
Pépé de Thierry Marcos 22 minutes Fiction Mexique    
Robert, 75 ans, est un homme délaissé par sa famille. Paralysé des jambes, il s’est évadé de sa maison de retraite avec la complicité de son petit-fils, Polo. Le grand-père a convaincu le jeune homme de faire une randonnée en montagne pour retrouver l’endroit où il avait embrassé pour la première fois sa défunte femme. 

HECHO EN MEXICO

  • Jeudi 31 mai à 20h00 Montpellier (en présence de Guilhem Brouillet, Coordianteur DOC-Cévennes, et David Bravo, Distributeur Esperanza Distribution)

Haut les filles

François Armanet
  • 2019
  • 79 min
  • France
  • Incognita Films, ARTE France Cinéma

 En France, la révolution rock du jour se joue au féminin pluriel. Face aux clichés virils du rap et du rock, les femmes iconoclastes réinventent le corps, le désir, l’apparence, à rebours de tous les codes sur la beauté, le vêtement, la décence, le genre. Pourquoi et comment en est-on arrivé là ? Le rock usé, pour renaître, avait besoin d’une mue, de changer de rythme, de peau, de langue, de sexe. Le nouveau commando des filles a pris le pas, la parole, et joue la nouvelle manche. Au micro, sur scène ou dans la vie, dix chanteuses charismatiques tournent les pages de soixante ans de rock français.

  • Vendredi 8 novembre à 20h30 Lasalle

Hollywood

William Karel
  • 2000
  • 45 min
  • France
  • Point du Jour, La Sept ARTE

Plongée douce-amère-drôle au cœur de la ville, autrefois Mecque du cinéma, aujourd'hui cité la plus dangereuse des États-Unis. Hollywood n'est plus qu'un gigantesque musée à ciel ouvert. Les rêves ont disparu mais les miracles existent encore. Long travelling dans la ville du vice et de la vertu.

Hollywood

  • Jeudi 4 avril à 12h30 Alès (en présence de William Karel, Réalisateur)

Hubert Reeves - La terre vue du coeur

Iolande Cadrin Rossignol
  • 2018
  • 91 min
  • Québec (Canada)
  • Jane Losa Films

Autour de Hubert Reeves et Frédéric Lenoir, des scientifiques, auteurs et artistes nous interpellent : la biodiversité est aujourd’hui menacée. Si certains humains sont à l’origine de la crise, d’autres, de plus en plus nombreux, s’y attaquent à bras le corps et créent des solutions. Ensemble, dans ce film dédié aux générations futures, ils nous rappellent à quel point le vivant sous toutes ses formes est­ un fascinant et touchant mystère… qu’il ne tient qu’à nous de préserver !

  • Lundi 1er avril à 20h30 Le Vigan (en présence de Iolande Cadrin-Rossignol, Réalisatrice)
  • Mardi 2 avril à 21h00 Lunel (en présence de Iolande Cadrin-Rossignol, Réalisatrice)

L'Opéra

Jean-Stéphane BRON
  • 2017
  • 110 min
  • Suisse
  • Les Films Pelléas, Bande à Part Films

Une saison dans les coulisses de L’Opéra de Paris. Passant de la danse à la musique, tour à tour ironique, léger et cruel, l’Opéra met en scène des passions humaines, et raconte des tranches de vie, au cœur d’une des plus prestigieuses institutions lyriques du monde.

Prix Du Meilleur Film Documentaire 2018, Prix Du Cinéma Suisse 2018

--> Film programmé dans le cadre du festival lyrique "Les voix d'Ispagnac" <--
  • Vendredi 10 août à 21h00 Ispagnac (en présence de Guilhem Brouillet, Programmateur, Invités du festival Les Voix d'Ispagnac, Chanteurs-ses / Pianiste - Chef de chant / Régisseur Général etc., )

L'esprit des lieux

Serge Steyer & Stéphane Manchematin
  • 2018
  • 98 min
  • France
  • Les Films de la pluie, Ana Films, France 3

À la tombée du jour, il camoufle ses micros dans un sous-bois, déclenche la prise de son, puis s’éloigne jusqu’à se fondre dans la nature. Toute la nuit, le dispositif capte des ambiances sonores : souffles, cris, chants, grattements... De retour en studio, dans le sous-sol de sa maison, Marc écoute les enregistrements afin d’en extraire les pépites.

Curieuse et intriguée par ses activités nocturnes, sa fille Lucie manifeste l’envie de l’accompagner. Elle est souvent la première auditrice des tableaux sonores que crée son papa.

Son travail commence à faire parler de lui, dans les écoles, les milieux artistiques, la scène musicale… Bientôt, un compositeur, Christian Zanési, lui propose de collaborer à la création d’une pièce de musique électroacoustique.

  • Samedi 15 décembre à 14h30 Ganges (en présence de Marc Namblard, Protagoniste principal du film et Preneur de son spécialisé dans les sons de la nature)
  • Samedi 15 décembre à 20h30 Le Pont-de-Montvert (en présence de Marc Namblard, Protagoniste principal du film et Preneur de son spécialisé dans les sons de la nature)

La Fille du juge

William Karel
  • 2005
  • 90 min
  • France
  • Roche Productions, INA - Institut National de l'Audiovisuel, ARTE France Cinéma

Avec la voix d’Elsa Zylberstein

Clémence est la fille du juge Boulouque, magistrat chargé d’enquêter sur la vague d’attentats terroristes de 1986. La vie de la famille est bousculée. Clémence se sou- vient, elle avait 10 ans lors des attentats et 13 ans lorsque son père a mis fin à ses jours...

  • Vendredi 5 avril à 9h30 Alès (en présence de William Karel, Réalisateur)

La Grand-Messe

Valéry Rosier & Méryl Fortunat-Rossi
  • 2018
  • 70 min
  • France, Belgique
  • Wrong Men North & Supermouche Productions

AVANT PREMIÈRE FRANÇAISE

Ce sont dix à douze millions de spectateurs qui se pressent tous les ans le long des routes pour voir passer la « Grande Boucle ».
Le Tour est leur religion. Comme tous les vrais croyants, rien ne peut les détourner de leur passion. Si vous n'êtes pas fan de sport, de vacances au bord de la route, l'ironie pourrait être facile.Pourtant la réussite du film est de nous enchanter avec plein de ces petits riens, de ces moments simples qui constituent le bonheur.
Oubliez ces chaudes après-midi de torpeur où vous vous êtes endormi devant votre poste de télévision en suivant l'étape du jour.
Car, dans la veine de l'émission belge Strip-tease, les réalisateurs ont détourné la caméra de la route, et l'ont porté sur les bas-côtés. Le Tour de France 2019 se déroulera du 7 au 29 juillet. Alors ... préparez l'apéro !

-->> A l'éco-musée du Mont-Lozère

  • Samedi 8 juin à 21h00 Le Pont-de-Montvert (en présence de Juliette Nicolas, Distributrice du film (Ligne7))

La Mort en face

William Karel et Nellu Cohn
  • 2019
  • 52 min
  • France

« En Roumanie, à Jassy, en huit jours, entre le 28 juin et le 6 juillet 1941, plus de 13 000 juifs furent assassinés lors d’un pogrom. Les ordres venaient d’en haut et ils ont été appliqués avec enthousiasme par la police, l’armée et la population. » Les survivants racontent ces journées parmi les plus sombres de l’Histoire de l’humanité.

  • Jeudi 4 avril à 16h00 Alès (en présence de William Karel, Réalisateur)

La Reine malade

Pascal Sanchez
  • 2010
  • 89 min
  • Québec (Canada)
  • Hugo Latulippe et Éric Deghelder - Esperamos Films

Dans le cadre de "Miel et Farigoule"
En partenariat avec Cinémathèque du documentaire


Meilleur Film Canadien - Mention Honorable - Planet In Focus - Toronto PRIX ÉCO CAMÉRA RIDM 2010 - Montréal Gémeaux Meilleur Documentaire Nature et sciences Présenté FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM FRANCOPHONE DE NAMUR Planet In Focus VANCOUVER INTERNATIONAL FILM FESTIVAL

Synopsis :
Sur un territoire lointain des Hautes-Laurentides, Anicet Desrochers travaille à recueillir du miel dans ses ruches. Depuis quelques années, il est inquiet. Les abeilles, ces insectes indispensables à l’équilibre de l’écosystème, meurent par millions sans que personne ne comprenne exactement les causes de cette hécatombe mondialisée. Est-ce dû à l’utilisation abusive de pesticides? Aux monocultures? Aux nouvelles molécules introduites par les grands groupes industriels?

La Reine malade raconte l’histoire inspirante d’un apiculteur qui rêve d’une pratique durable et qui travaille à faire la preuve par l’exemple que d’autres modèles agricoles sont possibles. Mais sera-t-il seulement capable de traverser la crise actuelle?

Un film de Pascal Sanchez Caméra: Geoffroy Beauchemin et Pascal Sanchez Son: Mélanie Gauthier. Dir de prod: Eve-Caroline Pomerleau. Producteurs Hugo Latulippe et Éric Deghelder - Esperamos Films http://www.facebook.com/lareinemalade

  • Jeudi 10 octobre à 20h00 Le Vigan (en présence de Vincent Giraud, Apiculteur)

La mémoire des anges

Luc Bourdon
  • 2007
  • 80 min
  • Québec (Canada)
  • Office National du Film

À la façon des disc-jockeys qui revitalisaient la musique actuelle en reformatant et en recyclant les sons, Luc Bourdon a procédé à un assemblage d’archives et d’extraits tirés de 120 films produits par l’ONF pour nous présenter la ville de Montréal des années 1950 et 1960.

À la fois documentaire, poème et essai, La Mémoire des anges est une expérience unique permettant de revisiter l’histoire de Montréal, avec ses grandes figures, ses lieux emblématiques et ses citoyens ordinaires.

Luc Bourdon :
Né à Montréal, Luc Bourdon a signé des œuvres de genres divers – documentaire, fiction, expérimentation, installation – qui font une place prépondérante à l’histoire et à la mémoire. Ces notions se retrouvent au cœur de son premier long métrage qu’il réalise à l’Office national du film du Canada, La mémoire des anges (2008). Ce portrait impressionniste du Montréal des années 1950 et 1960, tout en musique, en chansons et en images, a été nommé parmi les 10 meilleurs films canadiens par le Toronto Film Group; il a remporté le prix décerné au meilleur long métrage canadien (Prix Focus – Cinémathèque québécoise) lors du Festival du nouveau cinéma de Montréal.
Ses documentaires réalisés pour la télévision Petit voyage dans les coulisses d’une école (1997 – TQ), Behind the scenes (1998 – Bravo) De la parole aux actes (2000 – TQ), Le Québec vu par… (2004 – TQ, RDI, TFO), La grande Bibliothèque (2005 – TQ), Classes de maîtres (2008 – TQ) ou Un musée dans la ville (2011 – SRC, ARTV) proposent des univers impressionnistes et immersifs qui témoignent de la richesse des univers abordés.
Luc Bourdon a participé à divers comités de réflexion, jurys et conseils d’administration. De 1991 à 2012, il a enseigné la pratique vidéo et le cinéma à titre de chargé de cours successivement à l’UQAC, l’Université Concordia, l’École nationale de théâtre du Canada, l’Université de Montréal et fut directeur du Programme Documentaire à L’inis (2009-2012). Personnalité dynamique du milieu de la vidéo et du cinéma au Québec, Luc Bourdon a été associé à différents groupes du milieu indépendant, plus particulièrement au Vidéographe, au Cinéma Parallèle ainsi qu’avec le Festival du nouveau cinéma de Montréal, notamment, pour ce dernier, en tant que programmateur et directeur général et artistique (1996-2003). Sa pratique soutenue dans les domaines de la réalisation et de la diffusion en art vidéographique vaut à Luc Bourdon, en 1998, le prix Bell Canada décerné par le Conseil des arts du Canada pour l’ensemble de son œuvre vidéographique. Son dernier long métrage, La Part du diable, est un film de montage d’archives qui a remporté un succès populaire en tenant l’affiche pendant 7 semaines dans cinq salles de cinéma au Québec. Cet essai a reçu le prix du meilleur documentaire au Festival international du cinéma francophone en Acadie (FICFA), celui de l’Iris du meilleur montage sonore documentaire ainsi que le prix Luc-Perrault /AQCC décerné au meilleur long métrage québécois en 2018.
L’Observatoire du cinéma au Québec (OCQ) lui a remis le Prix Création 2018 pour la qualité de son art et sa contribution exceptionnelle au développement de notre cinématographie en mai 2018.

Dans le cadre du Festival 48 images seconde de Florac et avec le soutien de la Cinémathèque du documentaire

  • Jeudi 11 avril à 14h00 Florac (en présence de Luc Bourdon, Réalisateur)

La part du diable

Luc Bourdon
  • 2017
  • 102 min
  • Québec (Canada)
  • Office National du Film

Plongez dans la mémoire des seventies avec ce minutieux et lyrique collage d’images et de sons du passé. En 2008, Luc Bourdon faisait sensation avec le majestueux La Mémoire des anges, essai cinématographique consacré au Montréal des années 50 et 60 à travers les archives de la collection de l’ONF. Le réalisateur nous propose aujourd’hui sa suite logique : les années 70, celles de La Part du Diable. Explorez le psyché d’une décennie entre documentaire et poésie.

Dans la presse : “La part du diable réussit son pari audacieux de remixer l’histoire de la décennie 70. Mais en plus de cela, il nous redonne la mémoire, il nous aide à retracer le fil de l’histoire et combat ainsi réellement notre amnésie collective. Un film important, essentiel, qui (...) doit être présenté dans toutes les écoles du Québec.” Jean-Baptiste Hervé - Voir.ca

PRIX & RÉCOMPENSES : Prix Luc-Perreault/AQCC - Meilleur film québécois de l’année 2018


Luc Bourdon :
Né à Montréal, Luc Bourdon a signé des œuvres de genres divers – documentaire, fiction, expérimentation, installation – qui font une place prépondérante à l’histoire et à la mémoire. Ces notions se retrouvent au cœur de son premier long métrage qu’il réalise à l’Office national du film du Canada, La mémoire des anges (2008). Ce portrait impressionniste du Montréal des années 1950 et 1960, tout en musique, en chansons et en images, a été nommé parmi les 10 meilleurs films canadiens par le Toronto Film Group; il a remporté le prix décerné au meilleur long métrage canadien (Prix Focus – Cinémathèque québécoise) lors du Festival du nouveau cinéma de Montréal.
Ses documentaires réalisés pour la télévision Petit voyage dans les coulisses d’une école (1997 – TQ), Behind the scenes (1998 – Bravo) De la parole aux actes (2000 – TQ), Le Québec vu par… (2004 – TQ, RDI, TFO), La grande Bibliothèque (2005 – TQ), Classes de maîtres (2008 – TQ) ou Un musée dans la ville (2011 – SRC, ARTV) proposent des univers impressionnistes et immersifs qui témoignent de la richesse des univers abordés.
Luc Bourdon a participé à divers comités de réflexion, jurys et conseils d’administration. De 1991 à 2012, il a enseigné la pratique vidéo et le cinéma à titre de chargé de cours successivement à l’UQAC, l’Université Concordia, l’École nationale de théâtre du Canada, l’Université de Montréal et fut directeur du Programme Documentaire à L’inis (2009-2012). Personnalité dynamique du milieu de la vidéo et du cinéma au Québec, Luc Bourdon a été associé à différents groupes du milieu indépendant, plus particulièrement au Vidéographe, au Cinéma Parallèle ainsi qu’avec le Festival du nouveau cinéma de Montréal, notamment, pour ce dernier, en tant que programmateur et directeur général et artistique (1996-2003). Sa pratique soutenue dans les domaines de la réalisation et de la diffusion en art vidéographique vaut à Luc Bourdon, en 1998, le prix Bell Canada décerné par le Conseil des arts du Canada pour l’ensemble de son œuvre vidéographique. Son dernier long métrage, La Part du diable, est un film de montage d’archives qui a remporté un succès populaire en tenant l’affiche pendant 7 semaines dans cinq salles de cinéma au Québec. Cet essai a reçu le prix du meilleur documentaire au Festival international du cinéma francophone en Acadie (FICFA), celui de l’Iris du meilleur montage sonore documentaire ainsi que le prix Luc-Perrault /AQCC décerné au meilleur long métrage québécois en 2018.
L’Observatoire du cinéma au Québec (OCQ) lui a remis le Prix Création 2018 pour la qualité de son art et sa contribution exceptionnelle au développement de notre cinématographie en mai 2018.

Dans le cadre du Festival 48 images seconde de Florac et avec le soutien de la Cinémathèque du documentaire

  • Jeudi 11 avril à 20h30 Florac (en présence de Luc Bourdon, Réalisateur)
  • Samedi 13 avril à 20h00 Le Vigan (en présence de Luc Bourdon, Réalisateur)

Le Monde selon Bush

William Karel
  • 2004
  • 93 min
  • France
  • Flach Film Production

Une plongée en apnée au cœur des 1 000 premiers jours de la présidence de Georges W. Bush, des attentats du 11 septembre au bourbier de la guerre d'Irak... William Karel tente de comprendre comment un petit groupe d'hommes, sous influence néo-conservatrice, a pris le contrôle de la politique étrangère américaine.

  • Vendredi 5 avril à 20h30 Alès (en présence de William Karel, Réalisateur)

Le cinéma direct en Lozère : "Les inconnus de la terre" / "Regard sur la folie"

Mario Ruspoli
  • 1961
  • 93 min
  • France
  • Argos films

DOC-Cévennes a reçu, en 2018, le label France-Québec CNC-SODEC. Dans le cadre du festival de Lasalle 2019, nous avons voulu souligner qu'un lien qui existait entre les Cévennes et le Québec et qu'il passait, notamment, par le cinéma direct et, plus particulièrement par Michel Brault, chef opérateur de génie et réalisateur à l’Office National du Film du Canada.

C'est ainsi qu'en France, Mario Ruspoli, aidé au cadre par Michel Brault, "a choisi la Lozère pour parler des paysans, ces inconnus de la terre qui habitent le département le plus déshérité de France. Il a enquêté et, si au passage, il a pris de très belles images de rues et d’herbes, de plateau ras tendu à l’infini comme une peau malade, d’arbre tordu contre le ciel, il a, avant toute chose, interrogé, questionné les hommes et les femmes d’une terre où l’isolement devient l’élément premier du paysage mental. [...]" (Festival International du Film de La Rochelle).

De cette collaboration lozérienne de Mario Ruspoli et de Michel Brault, nous avons choisi de présenter deux films :

Les Inconnus de la terre - France | 1961 | 40 minutes

Cratères, causses, cavernes. La Lozère : le plus réussi des pays désolés, admirable en carte postale, comme tous les enfers refroidis. Sur cette terre vaine, peuplée mais pas habitée, une poignée d’hommes s’est accrochée. Ils se souviennent d’une campagne vivante.

Regard sur la folie - France | 1962 | 53 minutes

Mario Ruspoli est le premier à entrer avec une caméra dans un hôpital psychiatrique. En Lozère, dans l’hôpital de Saint-Alban, il se rapproche des malades et nous aide à mieux comprendre leur quotidien ainsi que celui des médecins. C’est à cet endroit que les premiers essais de psychothérapie institutionnelle on lieu, psychothérapie qui, à l’époque, était sujette à controverse.

Séance accompagnée par Kees Bakker

Cinéaste, producteur, historien du cinéma, consultant en écriture et développement de films documentaires et enseignant à l’Université de Montpellier et à l’ENSAV de Toulouse. Il a aussi été programmateur pour les Etats généraux du documentaire (Lussas), ancien directeur de l’Institut Jean Vigo et ancien Conservateur de la Cinémathèque de Toulouse.

  • Lundi 12 août à 21h00 Ispagnac (en présence de Kees Baker, Historien du cinéma)

Le dernier socialiste

Maxence Voiseux
  • 2018
  • 87 min
  • France
  • Alter Ego Production

Fin 2016, les jeunesses socialistes s’engagent dans la préparation de la primaire persuadées d’une
défaite à l’élection présidentielle. Grégoire est un nouveau militant au sein de ces jeunesses. Le novice
en politique fait des débuts prometteurs et lui, comme personne rue de Solférino, croit en une possible
renaissance de la gauche et à la victoire au printemps prochain. Il s’agit de l’histoire de son engagement.

La séance sera accompagnée par Maxence Voiseux, réalisateur du film, et Imène Miraoui, conseillère municipale à la mairie de Mende, l'une des protagonistes.

  • Mercredi 28 novembre à 21h00 Florac (en présence de Maxence Voiseux, Réalisateur, et Imène Miraoui, L'une des protagonistes / conseillère municipale à la mairie de Mende)

Les Révoltés

Michel Andrieu et Jacques Kebadian
  • 2018
  • 80 min
  • France
  • ISKRA

Synopsis :

5o ans après les événements de mai 68, d’anciens étudiants de l’IDHEC remontent leurs images d’archives, ainsi que celles de Jean Luc Godard, Jean Rouch, Chris Marker ou de William Klein. Ils nous plongent ainsi au coeur de la révolte où ouvriers, étudiants et jeunes s’opposent à la morale et au pouvoir en place. Les facultés et les usines sont occupées. Les barricades sont dressées. Les pavés sont lancés. La parole cède la place aux actes. C’est l’affrontement. Ce film d’aujourd’hui témoigne des hommes et des femmes qui, indignés jusque-là, marchent vers leur révolution et résonne avec l’actualité sociale de ces derniers mois.

Projection suivie d'une rencontre exceptionnelle avec Edgar Morin (sociologue) et Robert Guédiguian (cinéaste)

--> Séance précédée d'une Masterclass avec Robert Guédiguian à 16h15, salle Jean Moulin, Maison des Etudiants de l'Université Paul Valéry Montpellier 3 :

À travers la rencontre avec Robert Guédiguian, et la projection de deux de ses courts métrages, cette masterclass permettra d’apprendre de ce grand réalisateur contemporain et de son cinéma social.

Robert Guédiguian entame des études de sociologie à la faculté d’Aix-en-Provence où il rencontre sa future compagne, Ariane Ascaride, qu’il suit à Paris lorsqu’elle s’inscrit au conservatoire. En 1979, il rencontre le cinéaste René Féret qui lui propose d’écrire avec lui le scénario de Fernand. Robert Guédiguian se lance alors dans le cinéma.

Lorsqu’il accède à la reconnaissance publique avec Marius et Jeannette, Robert Guédiguian a déjà réalisé six films (dont Dieu vomit les tièdes, 1989 ; L’Argent fait le bonheur, 1992 ; A la vie, à la mort !, 1994), reconnus par la critique mais à la diffusion limitée.

En 2001, Guédiguian opte résolument pour le mélodrame avec Marie-Jo et ses deux amours, remarqué dans de nombreux festival, dont Cannes.

Renouant avec ses racines arméniennes, Robert Guédiguian réalise en 2005 Voyage en Arménie et s’essaie au film noir avec Lady Jane en 2007. Après un détour par le polar et le film historique, Robert Guédiguian revient au cinéma de ses débuts avec Les Neiges du Kilimandjaro en 2010. Son dernier film, La Villa sorti en 2017, se déroulait sur une note de douce nostalgie. Il prépare actuellement son prochain film, Gloria Mundi, questionnant l’ubérisation de la société.

Le cinéma de Guédiguian est construit autour de quelques éléments fondamentaux : Marseille, sa ville natale -et particulièrement l’Estaque-, la fidélité à ses origines sociales: classe ouvrière, immigration, le désenchantement politique -déception à l’égard du Parti communiste où il milita dans sa jeunesse- et la permanence de l’engagement social. Ses films sont tournés avec une bande de comédiens fidèles : Ariane Ascaride, son ami d’enfance, Gérard Meylan, Malek Hamzaoui, directeur de production. Auteur ou coauteur des scénarios de ses films, Robert Guédiguian affiche une certaine prédilection pour le conte ou la fable sociale.

Les Révoltés

  • Vendredi 15 mars à 20h00 Montpellier (en présence de Edgar Morin, Sociologue, et Robert Guédiguian, Cinéaste)

Les hommes et l'étang « Et si le printemps ne revenait pas ? »

Hélène Morsly
  • 2011
  • 70 min
  • France
  • Maremar

On pêche dans l’étang de Thau depuis l’Antiquité et on y pratique la conchyliculture depuis la fin du 19e siècle. Ces activités, depuis vingt ans, sont de plus en plus menacées par l’urbanisation du pourtour de l’étang. Nombre de pêcheurs ont déjà cessé leurs activités et envisagent difficile- ment la relève. Pour comprendre ce que nous pourrions perdre, nous tous, à l’extinction de ce rapport singulier à son territoire, à ce qui fait une culture, Hélène Morsly a suivi le travail de ces hommes, pêcheurs et conchylicul- teurs, au fil des saisons, pendant une année, à Sète, dans l’Hérault.

  • Vendredi 21 septembre à 21h00 Mas de Val (en présence de Hélène Morsly, Réalisatrice)
  • Samedi 22 septembre à 18h00 Les Mages (en présence de Hélène Morsly, Réalisatrice)

Libre

Michel Toesca
  • 2018
  • 100 min
  • France
  • Sanosi productions

La Roya, Vallée du sud de la France frontalière avec l’Italie. Cédric Herrou , agriculteur, y cultive ses oliviers. Le jour où il croise la route des exilés, il décide avec d’autres habitants de les accueillir. Mais en agissant ainsi, il est considéré hors la loi... Commence alors une résistance citoyenne filmée pendant 3 ans par son ami Michel Toesca.

(Projection suivie d'une discussion et d'un repas partagé)

Michel TOESCA /// biographie

Michel Toesca est né à Nice en 1960. Il découvre le cinéma à l’âge de 14 ans en participant au tournage et au montage d’un court métrage de son cousin le photographe Jean Louis Martinetti. Fasciné par le langage ciné- matographique, il emprunte la caméra double 8 de son père et commence à tourner et monter ses premiers films. Il s’installe à Paris en 1978, y commence une école de cinéma qu’il quitte en cours de deuxième année pour tourner et produire ses films tout en travaillant comme assistant puis réalisateur. Il apprend la prise de son et d’image pour être le plus autonome possible dans sa démarche de cinéaste. En 2008 il vient vivre à Saorge dans la vallée de la Roya et continue à produire et tourner ses films de façon de plus en plus indépendante.

  • Samedi 17 novembre à 18h00 Vialas

Looking for Nicolas Sarkozy

William Karel
  • 2011
  • 78 min
  • France
  • ROCHE Productions et ARTE

C’est à travers le témoignage de dix-huit correspondants étrangers, en poste à Paris pendant la présidence de Nicolas Sarkozy, que l’on découvre la vision de la presse étrangère sur le président et sa gestion du pays. À la fois passionnant et instructif, ce documentaire nous fait voir le pouvoir autrement.

  • Vendredi 5 avril à 12h30 Alès (en présence de William Karel, Réalisateur)

Mais qui a tué Maggie ?

William Karel
  • 2008
  • 82 min
  • France
  • Cinétévé, France 2, Planète, RTBF - Radio Télévision Belge Francophone, SBS, TSR - Télévision Suisse Romande

« Elle a les yeux de Caligula et les lèvres de Marilyn Monroe », Margaret Thatcher, figure d'une tragédie politique à mi-chemin entre Sophocle et Machiavel. Enquête sur les instants précédents la mort politique de l'ancienne Premier Ministre britannique. Lynchage ou suicide ?

  • Dimanche 7 avril à 11h00 Alès (en présence de William Karel, Réalisateur)

Meurtres à l’Empire State Building

William Karel
  • 2008
  • 72 min
  • France
  • Canal+

Interprétation : Kirk Douglas, Cyd Charisse, Ben Gazzara

L’Empire State Building a été l’épicentre d’une affaire criminelle dans le New York des années 30 et 40... Une déclaration d’amour de Karel au cinéma, nourrie d’ex- traits de cinquante films, de la participa- tion du romancier Jérôme Charyn et de la complicité de stars hollywoodiennes au service d’un savoureux "documenteur".

  • Vendredi 5 avril à 18h30 Alès (en présence de William Karel, Réalisateur)

Nao toque em meu companheiro

Maria Augusta Ramos
  • 2020
  • 74 min
  • Brésil
  • Nofoco Filmes

Durant le court mandat de Fernando Collor de Mello (de 1990 à 1992), cent dix employés de banque ont été licenciés sans raison spécifique et ont passé plus d’un an à se battre devant un tribunal avant leur réintégration. Une victoire mais surtout une histoire de solidarité à mettre en parallèle avec la situation actuelle du Brésil. « Tout le cinéma est politique. Cependant, je m’intéresse, dans mon cinéma, aux questions politiques, aux relations de pouvoir, aux relations sociales et économiques, aux intérêts économiques qui régissent la société. » Maria Augusta Ramos

Voir la bande-annonce

  • Vendredi 18 juin à 20h00 Le Vigan (en présence de Maria Augusta Ramos, Réalisatrice)
  • Vendredi 11 juin à 21h00 Toulouse (en présence de Maria Augusta Ramos, Réalisatrice)

O Processo

Maria Augusta Ramos
  • 2018
  • 139 min
  • Brésil, Allemagne, Pays-Bas
  • Nofoco Filmes, Autentika Films, Conijn Film

Dilma Rousseff, emprisonnée et torturée sous la dictature militaire entre 1970 et 1972, première femme à être élue présidente du Brésil, est destituée par le Sénat le 31 août 2016.
O processo nous emmène quelques mois avant ce moment historique, au coeur des réunions stratégiques entre avocat et dirigeants politiques qui organisent la défense de Dilma Rousseff face à ce qu’ils dénoncent comme un coup d’Etat. Ce film nous éclaire sur l’arrivée au pouvoir de Jair Bolsonaro et plus largement sur la montée d’une politique conservatrice et populiste dans le monde entier.
O processo permet de prendre conscience des conséquences de la destitution de Dilma Rousseff sur le plan politique, social et économique mais aussi de ce que cela peut représenter symboliquement : l’effondrement de la démocratie et de ses institutions.

VO : Brésilien / STF

Voir la bande-annonce

  • Lundi 14 juin à 19h30 Ganges (en présence de Maria Augusta Ramos, Réalisatrice)
  • Mardi 15 juin à 19h30 Sète (en présence de Maria Augusta Ramos, Réalisatrice)
  • Jeudi 17 juin à 19h30 Montpellier (en présence de Maria Augusta Ramos, Réalisatrice)
  • Samedi 12 juin à 13h30 Toulouse (en présence de Maria Augusta Ramos, Réalisatrice)
  • Mercredi 16 juin à 18h00 Perpignan (en présence de Maria Augusta Ramos, Réalisatrice)

Opération Lune

William Karel
  • 2002
  • 52 min
  • France
  • Arte , Point du Jour
Le 1ᵉʳ avril 2004, Arte annonçait la diffusion de ce film ainsi : "Un documentaire d'intrigue, subtil mélange de faits réels, de fiction et d'hypothèses autour d'un événement qui marqua le XXe siècle : la course à la Lune. Richard Nixon était-il prêt à tout pour assurer la suprématie des États-Unis dans la conquête de l'espace ? Y a-t-il vraiment eu des « retransmissions en direct » de la Lune ? Quels liens Stanley Kubrick entretenait-il avec la Nasa ? Construit autour de réelles interviews d'Henry Kissinger, Donald Rumsfeld ou Buzz Aldrin, ce film jette le trouble et nous rappelle le pouvoir des images et leur possible manipulation." Un exemple de « fake news ».
  • Samedi 6 avril à 14h30 Le Vigan (en présence de William Karel, Réalisateur)
  • Mercredi 3 avril à 18h45 Lunel (en présence de William Karel, Réalisateur)
  • Jeudi 4 avril à 9h30 Alès (en présence de William Karel, Réalisateur)
  • Dimanche 28 juillet à 21h00 Le Boisset (Sainte-Enimie) (en présence de William Karel, Résalisateur)

Pas comme des loups

Vincent Pouplard
  • 2016
  • 59 min
  • France
  • Les films du Balibari

Roman et Sifredy sont en mouvement.
Comme leur identité.
Ces frères jumeaux avancent dans l’âge adulte,
s’évertuant à comprendre le monde autour d’eux.
Adolescents, ils ont connu séparément la captivité, la fuite et les parcours d’insertion.
Ils ont connu ensemble l’insouciance, la violence, les jugements.
Aujourd’hui, les galères sont persistantes, mais comme ils disent :
"le meilleur reste à venir".

Dans des lieux secrets, souterrains, squats, lisières de bois,
sous des ciels nuageux ou des néons à faible tension,
là où la clarté peine à s’imposer,
ils inventent leur vie, son langage et ses codes.

Sans visages floutés,
le film s’attarde sur la complexité de ces figures de "délinquants" en puissance.
Le documentaire délaisse la peinture d’une génération
pour un portrait sensible et détaillé de ces deux frères et de leur bande d’amis en proie aux mêmes questionnements.
Il crée un autre chemin pour interroger ce refus des règles.
S’y découvre tout-à-coup la parole poétique, l’art de la joute d’une communauté à part.
La caméra saisit les pleins mais aussi les vides :
ces gestes refuges qu’ils adoptent lorsque leurs mots peinent, la cigarette,
une brindille cueillie et malmenée, la pierre de feu du briquet qu’ils roulent à l’envers.

Le film nous dévoile une facette rarement entrevue de cette révolte :
le calme qui accompagne la tempête.

  • Vendredi 12 octobre à 21h00 Saint-Martin-de-Lansuscle / Sainte-Croix-Vallée-Française (en présence de Emmanuelle Jacq, Productrice, et Régis Noël, Monteur)

Poison d’avril

William Karel
  • 2007
  • 93 min
  • France
  • Arte

Interprétation : Olivier Gourmet, Anne Brochet, Bruno Todeschini

Premier tour des présidentielles de 2002, la présence de l’extrême droite est mena- çante, un nouveau journaliste prend la tête de la rédaction du JT. Immersion dans les coulisses de la chaîne, déstabilisée par le volte-face imposé par le nouveau rédacteur en chef.

  • Samedi 6 avril à 10h30 Alès (en présence de William Karel, Réalisateur)

Quatre portraits XL et rencontre avec Alain Cavalier

Alain Cavalier
  • 2018
  • 200 min
  • France
  • Camera One Télévision

LÉON ET GUILLAUME à 10h30

Il y a d’abord Léon le cordonnier. Dans sa petite boutique parisienne, chaque épaisseur de chaussures en attente, de documents non classés, d’outils plus ou moins usés, sont autant de sédiments d’une vie passée là, à briquer du soulier. Après 46 ans de bons et loyaux services, Léon ferme boutique. C’est la retraite. Cavalier est là, saisit au plus près les derniers gestes, pour faire surgir une vérité. Une vérité presque magique. Léon est un héros du quartier. Son énergie positive est suffisamment communicative que l’on soupçonnerait presque les clients d’abimer exprès leurs chaussures pour justifier un passage chez lui
Guillaume, lui, est plus jeune, plus ambitieux. C’est un boulanger qui ferme son commerce pour en ouvrir un autre, plus grand avec une future clientèle plus bourgeoise qu’il faudra flatter de son talent « pâtissier ». Autour de Guillaume et son nouvel espace encore vide, il y a femme et enfants. La pression est énorme, le temps manque, mais le savoir-faire et l’envie de réussir sont plus forts. Alain Cavalier le discret, depuis longtemps délesté des contraintes pesantes de son métier, observe cette agitation avec un calme olympien et une empathie non feinte.

--> Projection avec entre-acte : à l'issue du portrait de Léon, rencontre avec Alain Cavalier.
Reprise de la séance à 14h30 pour le portrait de Guillaume.

PHILIPPE ET BERNARD à 15h15

Les deux derniers portraits sont consacrés à Philippe Labro en pleine préparation d’Ombre et lumière, son émission sous forme d’interviews introspectives débutée vers 2005 et le comédien Bernard Combrey, qui éprouve un spectacle sur plus de dix ans. Ce qui sidère à chaque fois c’est la ténacité du filmeur, fidèle aux rendez-vous qu’il s’est fixé avec ses personnages. Car oui, on peut parler de personnages. Là où la série belge Striptease cherchait le ridicule, le grossier, l’énormité, la faille, le pittoresque, sous couvert du documentaire, Cavalier restitue la pureté de son geste à travers des êtres qui finissent -magie de l’inspiration- par lui ressembler un peu. A moins que ce soit le filmeur lui-même qui se métamorphose. Les derniers mots de ces portraits viennent de Cavalier. Voyant depuis les coulisses partir Bernard sur la scène d’un théâtre, il avoue : « J’aimerais tellement être à sa place ! »

Tarifs: 8 € les deux séances  / 11,5€ pour les 3 séances (avec celle du vendredi soir)

  • Samedi 23 novembre à 10h30 Ganges (en présence de Alain Cavalier, Réalisateur)

Salman Rushdie, la mort aux trousses

William Karel
  • 2018
  • 55 min
  • France
  • Flach Film Production

En 1988, Les Versets sataniques paraissent et le fondamentalisme musulman se déchaîne. L’auteur Salman Rushdie raconte son histoire et celle de ce livre qui l’amè- nera à vivre sous la menace d’une fatwa, l’hostilité et les soutiens qui l’ont accom- pagné depuis 30 ans et sa vie actuelle dans l’Amérique qui a élu Trump.

  • Vendredi 5 avril à 16h30 Alès (en présence de William Karel, Réalisateur)

Samedi du DOC "fenêtre sur la folie" : Une fenêtre ouverte (2005) / Ce qu’il reste de la folie (2015)

Khady Sylla / Joris Lachaise
  • 2015
  • 142 min
  • France Sénégal
Joris Lachaise rencontre l’écrivain-cinéaste Khady Sylla par l’intermédiaire du poète Thierno Seydou Sall : « J’avais entendu parler d’elle à travers un film qu’elle avait réalisé sur ses propres souffrances mentales,
Une fenêtre ouverte. Et un jour que je revenais de l’hôpital psychiatrique de Thiaroye où je me rendais quotidiennement, elle était à la maison. 
Nous avons eu une discussion passionnante. Le lendemain, Khady, qui avait été internée auparavant à Thiaroye, me demandait de l’emmener 
avec moi sur le tournage. Pour se distraire disait-elle, mais aussi, je crois, pour exorciser ses démons liés à l’hôpital… C’est pourquoi je lui ai 
finalement demandé de devenir le fil conducteur de ce film… 
Une fenêtre ouverte
un film sénégalais-français de Khady Sylla • 2005 • couleur • 52 mn
Synopsis
En 1994, fascinée par le nombre des fous errants dans les rues de Dakar,
Khady Sylla décide de faire un film sur eux. Malheureusement ou fatalement, le film est surexposé comme son regard sur les fous errants et en général sur le monde. C’est lors de ce film que Khady Sylla a rencontré
Aminta Ngom… Quelques temps après le film surexposé, Khady Sylla
tombait malade, passait de l’autre côté et voyait ce que les autres ne voient pas : « l’œil disloqué, l’antiquité de la bulle de verre, le ciel devenu
trop bas, l’horizon trop près. je faisais l’expérience de l’intérieur.» 
Ce qu’il reste de la folie
un film français de Joris Lachaise • 2015 • couleur • 90 mn
Synopsis
Joris Lachaise, documentariste, a placé entre 2011 et 2014 sa caméra
dans l’enceinte d’un hôpital psychiatrique de Dakar. En partie pour répondre au film que Jean Rouch a tourné en 1955, « Les Maîtres fous », mais aussi pour répondre à sa propre interrogation : de quelle façon l’institution psychiatrique occidentale a imposé sa grille de lecture en Afrique. Et surtout, comment cette influence a évolué avec le temps et comment la médecine psychiatrique 
moderne fonctionne aujourd’hui au Sénégal, entre tradition et modernité…
  • Samedi 14 décembre à 14h00 Ganges (en présence de Joris Lachaise, Réalisateur)

Samouni Road

Stefano Savona
  • 2018
  • 130 min
  • France / Italie
  • Picofilms / Alter Ego Production / Dugong Production

Dans la périphérie rurale de la ville de Gaza City, la famille Samouni s’apprête à célébrer un mariage. C'est la première fête depuis la dernière guerre. Amal, Fouad, leurs frères et leurs cousins ont perdu leurs parents, leurs maisons et leurs oliviers. Le quartier où ils habitent est en reconstruction. Ils replantent des arbres et labourent les champs, mais une tâche plus difficile encore incombe à ces jeunes survivants : reconstruire leur propre mémoire. Au fil de leurs souvenirs, Samouni Road dresse un portrait de cette famille avant, pendant et après l’événement qui a changé leur vie à jamais.

Dans le cadre du festival Best of Doc #1 - Une semaine pour fêter le cinéma documentaire en salle (au sein du Mois du documentaire)

  • Mercredi 20 novembre à 20h30 Ganges

Semences du futur

Honorine Périno
  • 2017
  • 81 min
  • France
  • Rés'OGM

Dans le cadre des Éco-Dialogues du Vigan,
En partenariat avec la Cinémathèque du documentaire

Synopsis :
Face aux changements climatiques et à la nécessité écologique de réduire l'utilisation de produits chimiques dans les champs, la création de nouvelles variétés de plantes cultivées doit surmonter d'importants défis. De la sélection paysanne aux biotechnologies, quelles initiatives permettront de produire les graines qui garantiront l'alimentation de demain ? En trame de fond, ce film pose la question fondamentale du rapport de l'homme à la nature, et de la manière dont il influence l'évolution d'une biodiversité dont il dépend pour se nourrir. Tandis que Pierre-Henri Gouyon, évolutionniste au Muséum d'Histoire Naturelle de Paris, et Christophe Bonneuil, historien au Centre National de la Recherche Scientifique, apportent leur éclairage scientifique, Guy Kastler du Réseau Semences Paysannes et François Burgaud du Groupement National de l'Interprofession des Semences nous livrent leurs visions opposées de l'avenir, synthèse de leurs vies professionnelles dévouées aux semences.

 

  • Jeudi 17 octobre à 20h00 Le Vigan (en présence de Gérard Boinon, Agriculteur militant anti-pesticides)

Soleils noirs

Julien Elie
  • 2018
  • 152 min
  • Québec (Canada), Mexique

// AVANT-PREMIÈRE

Depuis plusieurs années, le Mexique est miné par une vague de meurtres, d’enlèvements et de disparitions de milliers de femmes, journalistes, étudiants, migrants et voyageurs. L’auteur Sergio Gonzalez Rodriguez en a fait un roman, Des os dans le désert. Soleils noirs, du Québécois Julien Elie, en est la douloureuse adaptation documentaire.

  • Mardi 3 décembre à 20h00 Nimes (en présence de Julien Elie, Réalisateur)
  • Mercredi 4 décembre à 20h00 Le Vigan (en présence de Julien Elie, Réalisateur)
  • Jeudi 5 décembre à 20h00 Montpellier (en présence de Julien Elie, Réalisateur)

Up Down & Sideways

nushka Meenakshi & Iswar Srikumar
  • 2017
  • 83 min
  • Inde
  • Manas Malhotra

Dans le cadre du festival Terra Nostra
En partenariat avec la Cinémathèque du documentaire et les Samedis du Doc de Ganges.

Projections animée par Caroline Parietti et Cyprien Ponson. Présentation d'une Interview vidéo enregistrée des réalisateurs.

Phek est un village de l'État indien du Nagaland, près de la frontière avec le Myanmar, d'environ 5 000 habitants. Tous, ou presque, cultivent du riz pour leur propre consommation. Lorsqu'ils travaillent dans les champs en petits groupes coopératifs appelés mülé, hommes et femmes chantent ensemble.
Le rythme et le mouvement des travaux - biner, labourer, planter, récolter - sont accompagnés de chants et de paroles qui résonnent dans les collines. Au fur et à mesure que la saison avance, le ton change et la musique se fait de plus en plus hypnotique. Les chansons ont été transmises de génération en génération, elles racontent des histoires de la terre, d'amour et celles des préoccupations de la vie quotidienne dans une région traversée par de nombreuses années de troubles politiques.
Ce portrait d'un peuple à la culture musicale extraordinaire est filmé avec amour et avec une attention pour chaque détail. Les images de la beauté naturelle des lieux et des personnes travaillant dans les champs sont parsemées d'entrevues à propos de leurs vies et de leur musique, inextricablement liées.

  • Samedi 12 octobre à 14h30 Ganges (en présence de Cyprien Ponson, Programmateur, et Caroline Parietti, Programmatrice)
  • Dimanche 13 octobre à 14h00 Saint-Martin-de-Lansuscle / Sainte-Croix-Vallée-Française (en présence de Cyprien Ponson, Programmateur, et Caroline Parietti, Programmatrice)

Ziva Postec : la monteuse derrière le film Shoah

Catherine Hébert
  • 2018
  • 92 min
  • Québec (Canada)
  • Les Films Camera Oscura

Ziva Postec a travaillé avec Jacques Tati, Alain Resnais, Jean Pierre Melville et Orson Welles. De 1979 à 1985, elle se consacre à établir le montage de Shoah, à partir de 350 heures de pellicule, comportant essentiellement des témoignages. C’est l’oeuvre majeure de sa carrière. Pourtant Ziva Postec reste méconnue et Claude Lanzmann ne rendra pas hommage à tout le travail qu’elle a accompli.
Le film, enrichi par des archives autour de Ziva mais aussi du tournage de Shoah, entremêle finement : la vie passée de Ziva, son quotidien à Israël et son métier de monteuse.
Il soulève l’importance de cette étape d’écriture et de création d’un film qu’est le montage. Visiblement heureuse de se confier, Ziva explique ce qui l’a poussée à continuer jusqu’au bout, pour aboutir à la création de cette oeuvre et comment ce travail a profondément marqué sa vie.

Ziva Postec worked with Jacques Tati, Alain Resnais, Jean Pierre Melville and Orson Welles. From 1979 to 1985, she devoted herself to setting up the Shoah editing, starting from 350 hours of film, essentially containing testimonies. This is the major work of her career. Yet Ziva Postec remains unknown and Claude Lanzmann will not pay tribute to all the work that she has done.
The film, enriched by archives around Ziva but also around Shoah filming, interweaves closely Ziva's past life, her daily life in Israel and her film editor job.
It raises the importance of this step of writing and creating a film that is editing. Obviously happy to confide, Ziva explains what pushed her to continue until the end, to lead to the creation of this work and how this work has deeply impacted her life.

  • Samedi 25 mai à 20h30 Ganges (en présence de Catherine Hébert, Réalisatrice)
  • Lundi 27 mai à 20h30 Le Vigan (en présence de Catherine Hébert, Réalisatrice)

Zona Franca

Georgi Lazarevski
  • 2016
  • 110 min
  • France
  • Les films du poisson, Ciaofilms

Ce bout du monde qu'est la Zona Franca, en Patagonie, offre ses paysages de rêve à de nombreux voyageurs. Au-delà de cette beauté, le réalisateur s'attache à nous faire découvrir, notamment à travers le point de vue de trois de ses habitants, l'envers du décor, marqué par la colonisation. Occultée aux visiteurs, la réalité quotidienne fait irruption lors d'une hausse du prix du gaz, qui provoque des barrages routiers bloquant les touristes.

  • Samedi 12 octobre à 16h00 Saint-Martin-de-Lansuscle / Sainte-Croix-Vallée-Française (en présence de Georgi Lazarevski, Réalisateur)