Buusaa Gonofaa est une jeune entreprise de micro-finance créée par un petit groupe d’éthiopiens au sud d’Addis Abeba.
L’un d’entre eux, Adam, parvient à convaincre des paysannes de son village d’emprunter un peu d’argent.
Une femme achète une poule américaine : la poule pondra des œufs qui donneront des poussins qui deviendront des poules.
Un rat mange les œufs. La femme décide d’empoisonner le rat mais la poule américaine mange le poison et meurt.
Reste l’emprunt à rembourser...
Face aux difficultés, l’enthousiasme des représentants de Buusaa se heurte aux doutes de leurs clientes, provoquant des discussions véhémentes.
Les problèmes de survie au quotidien amènent à repenser les principes idéologiques.
Fable sur la générosité contrariée et l’utopie malmenée, le prêt la poule et l’œuf suit avec humour et humanité les efforts d’un homme pensant sauver des femmes de la misère par le système bancaire. Des locaux de l’entreprise où les employés classent les clients suivant un barême allant de “très pauvre” à meilleur, au village des femmes qui travaillent d’arrache-pied pour rembourser, Claude Mouriéras filme le combat de l’utopie face à la misère marché.